« Quoi qu’il dise ce sera retenu contre lui. Les enquêteurs exploitent toutes les hypothèses y compris celle de la participation du mari » a ajouté son avocat dans les colonnes du Parisien. Maître Alary le voit ainsi comme un homme « parfaitement inséré, marié, père de famille et propriétaire de sa maison » tandis que d’autres percçoivent Cédric Jubillar comme une personne « presque marginale ».
Pour rappel, depuis plusieurs jours les gendarmes ont investi la demeure de Cagnac-les-Mines (Tarn), maison dont « les gravats et déchets entassés à l’extérieur font penser à un chantier en cours. » Après des premières recherches, des chiens au flair hors pair ont été appelés à l’aide pour tenter de trouver une quelconque trace de Delphine Jubillar. De son côté, son mari Cédric coopère avec les gendarmes et cela « ne le révolte pas ». Une information judiciaire pour «enlèvement, détention ou séquestration» a été ouverte. Cédric Jubillar, le mari de l’infirmière et père de leurs deux enfants, de 6 ans et un an et demi, «se constitue partie civile pour lui-même et les enfants mineurs, a par ailleurs précisé son avocat Me Jean-Baptiste Alary. C’est la seule manière de connaître l’évolution de la procédure, la plus grosse difficulté partagée par les proches, c’est qu’on ne sait rien, c’est terrible de ne rien savoir».