La cour d’assises de Corrèze a commencé à juger la mère de Séréna, dans l’affaire du «bébé du coffre», un cas aux confluents troubles du déni de grossesse, de la dissimulation et de la maltraitance. «Pas un bébé mais une chose (…), une chose qui devait être découverte pour vivre», une enfant «à qui elle a commencé à parler à 18 mois, car elle (lui) avait souri». Le rappel des déclarations de la mère aux enquêteurs, au début du procès, a d’emblée souligné l’étrangeté du cas du Séréna, avec des mauvais soins assumés, et une ambivalence entre effort de dissimulation et volonté d’être découverte.