Séréna, qui aura 7 ans fin novembre, vit à présent en famille d’accueil. Ses trois frères et sœurs, âgés de 9 à 15 ans ont été rendus au couple après avoir été un temps placés. Le mari a bénéficié d’un non-lieu. Rien, estime la justice, ne permet d’infirmer ce qu’il a toujours soutenu : il n’a jamais rien su ou vu de la grossesse, puis de l’existence de l’enfant dans leur maison de Brignac-la-Plaine. Hospitalisé après une «chute domestique» récente, son témoignage au procès reste toutefois incertain.
Le procès, prévu par le président pour durer cinq à sept jours – il est inscrit au rôle jusqu’au 21-, devrait donner lieu à des débats d’experts sur les mécanismes de la «désorganisation précoce des récepteurs» de Séréna.