Avant le drame de la nuit du 5 juillet, à la maison, Sylvie avait constaté :
« Pour le moment, on ne sait pas ce qui s’est passé. La seule certitude, c’est que, ces derniers temps, il était très fatigué. Mais il avait peur d’aller consulter. (Et) j’avais remarqué qu’il avait du mal à me suivre dans les soirées, car moi j’étais beaucoup plus noctambule que lui ».
Le soir où il a perdu connaissance, Ludovic Chancel n’arrivait pas à dormir. Il a donc saisi, comme à son habitude, une boîte de barbituriques dont il a absorbé « une bonne dose » tombant dans un coma qui durera deux jours .